Plusieurs dirigeants du Hamas ont révélé à la chaîne "Al-Sharq" un accord entre le mouvement et le Hezbollah libanais visant à réaliser une "invasion terrestre complète" d'Israël. Selon certaines sources au sein du Hamas, cet accord prévoit la neutralisation de l'armée israélienne et des institutions de l'État, les obligeant à se retirer de la Cisjordanie jusqu'aux frontières de 1967, y compris Jérusalem-Est.
Ces accords, rapportés par le site "Al-Sharq", stipulent également l'entrée des combattants du Hamas depuis le sud et des éléments du Hezbollah depuis le nord, ainsi que la participation de forces supplétives en provenance de Syrie, simultanément à des bombardements de sites sensibles en Israël par le Hezbollah, tels que les centrales électriques, les stations d'eau et les aéroports, en utilisant des missiles guidés de précision.
Les sources ont indiqué que les militaires du Hamas et du Hezbollah ont commencé à préparer cette planification d'invasion complète après la guerre de 2021 entre le Hamas et Israël, qui a révélé des failles dans la sécurité israélienne permettant aux combattants du mouvement et du parti de mener une invasion terrestre complète depuis le nord et le sud, accompagnée de bombardements de missiles.
Certaines sources ont suggéré que le Hezbollah a été surpris par le timing de l'attaque du Hamas, tandis que d'autres ont indiqué que le groupe libanais avait préféré prendre son temps pour évaluer les réactions occidentales à une attaque de cette nature.
Selon ces sources, lorsque le Hezbollah a constaté que les États-Unis déplaçaient leurs navires dans la région, il a préféré se retirer pour éviter la destruction et a décidé de participer à la guerre de manière symbolique, en "distraiant" les forces israéliennes par des affrontements limités dans le sud du Liban.
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